Entretien avec Jovan Nišić : « Je pense qu'on a le potentiel pour passer un cap »

INTERVIEW – Interview autour de son arrivée au Pau FC, de ses premiers mois en France et de ses objectifs sur le court et le long terme.

Pour commencer, comment te sens-tu en France, à Pau et dans le club, 4 mois après ton arrivée ?

Je me sens vraiment très bien. Pau est une très belle ville. Surtout, et c'est le plus important pour moi en tant que joueur, le vestiaire et le staff ont fait énormément d'efforts pour m'intégrer et m'aider à m'installer. Je me sens très bien avec tout le monde dans le club.

Comme tu le sais, Pau n'est pas une grosse structure, c'est un club familial, bien géré et tout le monde dans le club cherche à t'aider.

Ce n'était pas trop dur de quitter la Serbie, ta famille, ta culture, la nourriture, etc ?

Ça a été un peu difficile mais c'était mon souhait et mon plan depuis plusieurs années. J'avais besoin d'évoluer à un meilleur niveau, de jouer dans les plus grands pays européens pour atteindre mes objectifs. Donc j'étais très enthousiaste et en même temps, c'était la première fois pour moi que je jouais hors de Serbie et que je quittais la maison. Ma copine est aussi restée en Serbie pour ses études mais elle vient quelques semaines de temps en temps, ça aide.

Est-ce que tu commences à te sentir chez toi ici ?

Oui. Depuis environ un mois, je me sens bien et j'ai l'impression de m'adapter. J'ai des cours particuliers 2 à 3 fois par semaine et je commence à savoir parler un peu français. Je parlais déjà bien anglais mais dans le vestiaire comme en France en général, d'ailleurs j'ai remarqué que peu de monde est réellement à l'aise avec l'anglais.

Ce n'est pas là où nous sommes les meilleurs...

Oui, mais je respecte ça. Vous avez une très belle langue et vous n'avez pas besoin de parler anglais. En tant qu'étranger, il me semble logique d'apprendre le français.

Je pense que ce club et ce pays sont vraiment une bonne étape pour poursuivre ma progression.

Si tu prends du recul et que tu repenses au jeune Jovan. Que penserait'il, si tu lui disais qu'il va devenir un joueur pro, qu'il va vivre de sa passion et jouer à l'étranger ?

Dès mon plus jeune âge, j'étais à fond dans le foot. C'est ce que j'ai toujours adoré faire. Jouer hors de Serbie ça a toujours été mon rêve et j'ai toujours eu des objectifs élevés.

J'ai joué au Partizan depuis petit, j'ai toujours été bon dans toutes les catégories. On a toujours eu de très bonnes équipes, on jouait contre les plus grands clubs européens (Ajax, Barcelone, Benfica, etc) et quelque soit les résultats on a toujours été au niveau face à eux. J'ai aussi fait partie de toutes les équipes nationales, donc j'ai toujours eu cet objectif d'être pro.

Mais quand j'étais petit, j'étais aussi un peu naïf. Plus jeune tu ne sais pas réellement comment fonctionne le football pro et les difficultés que tu vas rencontrer. Pour être honnête, je pensais qu'à mon âge, je serais peut-être en Premier league [il a 23 ans et porte un survet de Chelsea, ndlr].

La réalité est un peu différente mais je ne changerais rien à mon parcours, et je suis très content d'être à Pau. Je pense que ce club et ce pays sont vraiment une bonne étape pour poursuivre ma progression.

En fin de saison dernière, tu avais déjà pris ta décision de quitter la Serbie ? Ou tu as juste saisi l'opportunité ?

J'étais libre de tout contrat, donc de la mi-avril à la mi-juin, j'ai eu des offres de clubs dont j'attendais les décisions. À la fin j'ai eu des possibilités mais dans des pays qui ne m'intéressaient pas vraiment : Chypre, Israël, la Grèce. J'espérais vraiment trouver un club en France, en Allemagne ou en Espagne. En visant la deuxième division parce que cela me parissaît être une progression naturelle pour moi.

Le président et le coach de Pau m'ont supervisé et m'ont contacté via mon agent. Entre le premier contact et ma signature, il ne s'est passé que 7 à 10 jours.

Le problème, c'est qu'après j'ai dû attendre un mois pour avoir mon visa et arriver en France. L'autre difficulté, c'est que j'ai peu joué sur la fin de saison. J'avais refusé une prolongation de contrat au FK Vozdovac et sur le dernier mois je n'ai quasiment pas joué. Quand j'ai rejoint Pau à la mi-juillet, je n'avais pas joué de match ni participé à des entraînements collectifs depuis deux mois et demi. Même si je me suis entraîné moi-même avec un coach personnel, ce n'est pas pareil.

Surtout en jouant ici où le rythme et l'aspect physique sont beaucoup plus développés qu'en Serbie.

C'était très important d'aller quelque part où on voulait vraiment de moi.

Tu penses que tu avais atteint un plateau en Serbie et que tu devais partir pour franchir un palier ?

Oui, je pensais qu'il fallait que je parte et pour être honnête, j'aurais aimé quitter la Serbie dès l'été dernier. Mais avec la Covid, c'était plus compliqué. Mon club demandait une indemnité importante et dans le contexte économique lié à la Covid, c'était difficile de trouver un club capable de payer.

Je suis donc resté une année de plus, mais je pense qu'effectivement j'avais accompli tout ce que je pouvais en Serbie. Il fallait que je parte pour élever mes exigences et mon niveau.

Sur quels critères as-tu basé ta décision de rejoindre Pau ?

Tout d'abord, la France est une grande nation de football avec de très bons joueurs et je savais que la L2 avait un très bon niveau, peut être la meilleure seconde division du top 5.

Mais ce qui était très important pour moi, c'est que le président et le coach ont montré un fort intérêt et qu'ils me voulaient. Je l'ai ressenti et c'était très important d'aller quelque part où on voulait vraiment de moi.

Tu as dit dans une interview que tu connaissais la ville par l'Élan Béarnais, mais est-ce que tu savais avant les premiers contacts qu'il y avait aussi une équipe de foot ?

Non, honnêtement je ne suivais pas la L2 de très près. Mais quand ils ont pris contact avec moi, je me suis vite renseigné et en quelques jours j'avais tout lu.

Tu as un peu regardé à quoi ressemblait la ville ?

Oui. J'ai jeté un œil sur Google Maps et j'ai aussi vu quelques matchs de la saison dernière, pour me faire une première impression.

Ici l'intensité physique est plus importante, j'ai eu besoin de temps pour m'adapter.

Que savais -tu de la L2 avant d'arriver, tu as regardé quelques vidéos ?

Oui, j'ai regardé le niveau des joueurs et j'ai vu qu'il y avait plusieurs clubs historiques qui étaient en L1 encore récemment (Auxerre, Sochaux, Toulouse, etc). J'ai aussi vu que le niveau était très resserré, à part 2 ou 3 clubs presque toutes les équipes se valent.

Qu'elles ont été tes premières impressions sur le niveau du groupe palois ?

J'ai été très impressionné. Je pense que nous avons au moins 20 très bons joueurs. Même ceux qui jouent peu actuellement ont un très bon niveau.

Plus globalement le style de jeu ici est très différent de la Serbie où c'est plus technique mais plus lent. Ici l'intensité physique est plus importante avec beaucoup de courses, j'ai eu besoin de temps pour m'adapter.

Tu as été si surpris par la différence sur le plan physique ?

Oui, j'ai été surpris, je ne vais pas mentir, c'est très rapide et très physique. Mais c'est très bien pour moi. Si je peux m'adapter à ce championnat et mettre en place mon style de jeu, je pourrais jouer partout.

Est-ce que tu te sens prêt désormais ?

Oui, je pense que je suis prêt. Je l'étais déjà avant le match au Havre, mais je me suis légèrement blessé au genou pendant l'échauffement, ce qui ne m'a permis de jouer à 100%. Ça m'a un peu ramené en arrière mais contre Ajaccio, je pense que j'ai fait un bon match et je trouve que je me rapproche de mon vrai niveau.

Oui, je pense aussi que tu as fait ton meilleur match face à Ajaccio. Tu sembles mieux sur le plan physique, plus à l'aise qu'en début de saison où je te trouvais un peu tendre ou en retenue sur le terrain.

Je suis d'accord. Sur les premiers matchs et même maintenant je ne suis pas complètement libéré. J'ai encore besoin d'un ou deux matchs comme Ajaccio pour gagner en confiance. C'est quand tu ne réfléchis pas, que tu joues ton meilleur football.

Au début, tout était nouveau pour moi et je voulais vraiment rendre au club ce qu'il m'avait apporté. J'avais envie de faire la différence, ce qui m'a poussé par moment à vouloir trop bien faire.

Tu ressentais une forme de pression ?

Pas de la pression, mais je réfléchissais sûrement trop et j'avais simplement besoin de jouer.

Je pense que Steeve était notre meilleur joueur sur le début de saison et techniquement, c'est un joueur extraordinaire.

À ton arrivée, en regardant des vidéos sur toi, je te voyais comme un joueur au profil plus offensif. Plus comme un meneur ou un 10, alors que Didier Tholot te fait plus jouer en numéro 6 ? Quelle est ta préférence ?

Je pense que ma meilleure position est numéro 8, un peu plus haut sur le terrain. Mais ici, je me sens bien dans cette position parce que je pense qu'on peut faire une très bonne paire qu'avec Quinou [Quentin Daubin, ndlr].

Et il a un profil plus défensif et plus physique que toi...

Oui, il est très fort défensivement et je pense qu'on peut bien se compléter.

J'ai regardé un peu ton compte Instagram et tu sembles proche de Steeve Beusnard ?

Oui, il a fait partie ceux qui m'ont le mieux accueilli, il a été vraiment très gentil avec moi. Nous jouons au même poste, mais je suis dévasté par sa blessure. Je pense qu'il était notre meilleur joueur sur le début de saison et techniquement, c'est un joueur extraordinaire. C'est le genre de joueur que j'aime voir jouer et c'est vraiment triste ce qui lui arrive. Je lui souhaite vraiment un retour rapide.

Je t'ai posé cette question parce qu'à son arrivée Steeve avait lui aussi un profil plus offensif. Didier Tholot l'a fait redescendre d'un cran et il a fait un super début de saison. Il était peut-être meilleur dans cette position, je vois des similarités entre vous deux sur ce point...

Oui, il y a quelques similarités. En début de saison, il a joué un match comme ailier, mais il est très bon en récupérateur.

Est-ce que tu en as discuté avec lui ? Il t'a donné des conseils ?

On en a discuté un peu mais simplement en le regardant jouer, j'ai vu des choses que je pouvais reproduire dans mon jeu : être agressif en défense et jouer plus librement une fois que j'ai le ballon. J'ai vraiment une bonne relation avec Steeve et j'espère qu'il reviendra vite.

Quelle est ta relation avec Didier Tholot ?

Elle est très bonne. Je suis très reconnaissant envers lui parce qu'il a vraiment été patient avec moi et il était pleinement conscient de ma situation. Nous discutons régulièrement, il m'apporte de la confiance et il pense que j'ai les qualité pour faire la différence ici. Je le pense aussi et je trouve que j'en suis proche. J'espère que demain [samedi, contre Guingamp, nldr], je pourrai jouer à mon vrai niveau.

L'entraîneur semble être quelqu’un de très direct, très franc avec ses joueurs...

Il est très direct et très honnête mais en tant que joueur c'est ce que tu recherches . Tu peux sentir quand quelqu'un est honnête avec toi et tu sais que quand le coach te critique, il le fait pour ton bien et dans l'intérêt de l'équipe. Je n'ai pas de problème avec ça.

Il n'utilise jamais le mot remplaçant, en quoi cela joue quand tu ne débutes pas un match ?

Tout le monde veut débuter mais pour être honnête sur les derniers 6 mois et cette première partie de saison, je suis venu avec l'état d'esprit de bien m'entraîner, de m'adapter au pays et d'apprendre le français autant que possible. Que je sois titulaire ou remplaçant, j'essaie d'avoir la même mentalité, d'aider l'équipe autant que je peux.

J'ai terminé mon adaptation et je dois désormais montrer mon vrai niveau.

Tu vises plus la seconde partie de saison pour être à ton meilleur niveau ?

J'aimerais être à mon meilleur niveau à chaque match, mais je savais que j'aurais besoin de temps. Les 4 prochains matchs seront difficiles mais très importants pour nous. Je pense qu'on peut et qu'on va finir cette moitié de saison très forts et qu'on pourra viser plus haut sur la seconde partie de saison.

Personnellement, lors de la seconde partie de saison je n'aurais plus d'excuses. Je ne serais plus un nouveau joueur, j'ai terminé mon adaptation et je dois désormais montrer mon vrai niveau.

Tu as des objectifs personnels en termes de statistiques (buts, passes décisives) ?

Je n'aime pas me mettre des objectifs en termes de buts ou de passes dé. Je ne suis pas un buteur et mon style de jeu fait que je n'ai pas autant besoin d'avoir des stats. Quand je joue bien, je pense pouvoir avoir un vrai impact sur l'équipe et dans ce cas-là, les buts ou les passes dé arrivent naturellement. Et puis, tu peux marquer sans avoir fait un bon match et inversement. Je veux juste bien jouer, aider l'équipe à faire de bons matchs et le reste viendra.

Tu ne regardes pas tes stats après un match ?

Si, je regarde. Mais je me concentre sur les passes réussies, sur les ballons gagnés ou perdus. Marquer ou faire une passe dé est toujours sympa mais ce n'est pas le plus important surtout avec mon style de jeu.

Tu utilises la vidéo pour regarder tes matchs ou étudier l'adversaire ?

Je regarde toujours mes matchs en entier pour les analyser. Pour la préparation des matchs, le staff fait de très bonnes analyses sur nos adversaires et sur les points essentiels à connaître.

Je pense qu'on a le potentiel pour passer un cap (...) On doit juste croire en nos capacités et continuer de progresser.

L'équipe a vraiment du mal à l'extérieur, sur un plan personnel comme collectif, tu ressens plus de stress ou de pression sur ces matchs-là ?

Pour être honnête, je n'ai pas vraiment de réponse satisfaisante. On est l'une des meilleurs équipes à la maison mais pas à l'extérieur, pourtant on est les mêmes joueurs. On a peut-être besoin de mieux se préparer mentalement pour les matchs à l’extérieur, avec l'envie de faire un résultat.

Néanmoins, je pense que sur ces matchs, on a bien joué et la différence s'est faite sur des petits détails. On aurait pu avoir plus de réussite, mais c'est le football.

Nous avons encore 2 opportunités avant la trêve (Sochaux et Niort, ndlr) et nous voulons changer cette donne.

Sur des matchs comme au Havre ou à Auxerre, on a vu la différence entre nous et les équipes jouant le top 3. Penses-tu que l'équipe, et toi aussi en tant que joueur, avez le potentiel pour élever votre niveau et franchir une étape ?

Je pense qu'on a le potentiel pour passer un cap. Si l'on reprend Le Havre, ils ont marqué tôt dans le match mais après je pense qu'on a été clairement dominateurs.

Contre Auxerre, ça a été un peu plus difficile. Je pense qu'ils étaient meilleurs que nous sur certaines séquences du match, avec un fort soutien du public. Ils ont eu de très bonnes périodes et malgré tout sans le carton rouge, le match aurait été plus ouvert. Même après l'expulsion [de Batisse à la 58è minute, nldr] on est revenu au score et à 2-1 on a encore eu des opportunités. Le score final de 4-1 ne reflète pas la réalité. Je ne pense pas que le match ait été facile pour eux.

Pareil contre Toulouse, je pense qu'on était meilleur qu'eux mais on perd 1-0. On l'a aussi vu en amical : ils ont de très bons joueurs mais nous aussi avons du potentiel. On doit juste croire en nos capacités et continuer de progresser.

Quand tu regardes le classement, nous sommes 8è ce qui est très bien pour le club. Mais quand tu repenses à certains occasions manquées comme au Havre ou face à Dunkerque, on avait la possibilité de faire mieux. Au final, tu es heureux de la situation ou légèrement frustré de ne pas être dans le top 5 ?

Honnêtement, j'ai quelques regrets. Quand je repense à nos matchs, on pourrait être plus haut. La huitième place n'est pas mauvaise mais nous devons avoir la mentalité de viser plus haut pour avancer.

Parlons de ton futur, tu as des ambitions au-delà de Pau ? Tu vois ton passage ici comme une étape ?

Depuis mes 18 ou 19 ans, mon ambition première est d'intégrer l'équipe nationale de Serbie. J'aimerais aussi jouer dans une des premières divisions du top 5. Je veux jouer au plus haut niveau et pourquoi pas en Champion's League...

Avec Chelsea ?

Oui, c'est mon club favori. Pourquoi pas un jour ? Il faut se donner des objectifs élevés. Je pense avoir les qualités pour, même si dans le football il faut toujours un peu de chance.

Mais je suis très heureux actuellement, je pense qu'il faut vivre dans l'instant présent et ne pas trop penser au futur. Tu ne sais jamais ce qui peut arriver. Si quelqu'un m'avait dit, il y a un ou deux ans que je jouerais en France, je ne l'aurais pas cru. Maintenant que je suis ici, je dois juste progresser tous les jours et personne ne sait ce qui arrivera.

On est tous affamés avant de débuter le match de demain !

La Serbie s'est qualifiée pour la Coupe du Monde. En voyant cette qualification, tu as été forcément heureux en tant que Serbe mais est-ce que dans un coin de ta tête, tu as aussi pensé à l'éventualité de faire partie de l'aventure ?

Honnêtement, sur le moment j'étais tellement heureux en regardant le match que je n'y ai pas pensé. Mais dès le lendemain, je me suis donné cet objectif. C'est sûr qu'actuellement ce n'est pas réaliste mais c'est dans plus d'un an, donc on ne sait jamais. C'est une grande motivation que d'essayer de faire partie du groupe.

Et même si ce n'est pas le cas, je serais de tout cœur avec la sélection parce que j'y ai beaucoup d'amis et d'anciens coéquipiers en équipes de jeunes.

Pour revenir au présent. Comment te sens-tu avant le match contre Guingamp ? Physiquement et mentalement après deux défaites dont l’élimination en Coupe de France ?

Je pense qu'on est tous affamés avant de débuter le match de demain. On vient de perdre 2 fois et ça fait 3 semaines qu'on a pas joué devant nos supporters. On a hâte d'être au match, d'avoir ce petit bonus d'énergie qu'apporte leur soutien. On fera tout pour s'imposer et continuer notre bonne série à domicile.

Sens-tu une différence à domicile ? Une atmosphère particulière ?

Non. On est juste heureux de jouer devant notre public et je pense que ce sera un bon match.

Le fait que l'on soit moins bons à l'extérieur, ne met-il pas plus de pression sur les matchs à domicile ?

Non. Avant les matchs à l'extérieur, on parle du fait d'avoir cette mentalité conquérante et de croire dans la possibilité de faire un résultat.

À la maison, nous devons juste poursuivre de la même manière.

 

Encore merci à Jovan pour sa disponibilité.

Allez Pau FC !

Écrit par Interview réalisée par.

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