Mitsubishi Space Star et on repart souffrir. Une nouvelle fois.

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S2 #1 - « C’est le petit cousin non désiré? »

L'ANTI RÉSUMÉ – Adishatz la famille, Avant la Ligue des Champions, la Premier League, avant tout le reste, le plus beau championnat du monde se remet en route pour une cuvée 23/24 qui met l’eau, le vin, les gin tonic du monde de la nuit, et le football, à la bouche. Du sable dans les chaussettes, des coups de lune encore en traitement, on met tout le monde dans la Mitsubishi Space Star et on repart souffrir. Une nouvelle fois.

Aujourd’hui, on accueille le grand patron, le Patriarche. C’est les émotions. Et comme on est pas des écrivains lourds, pas de blagues sur les canelés, les clignotants dans les ronds points ou la couleur de la Garonne.


Annonce du calendrier: J1 contre Bordeaux, J38 à Bordeaux. Il existe des ordinateurs qui ont le sens du Beau.

Prise d’antenne sur BeIN: « C’est un derby qui clôture la première journée de L2, enfin en tout cas pour Pau ». La saison n’a pas commencé qu’on nous prend déjà pour des cons.

h-3min: AC/DC beaucoup trop fort dans les tympans. Les impondérables.

h-2min: « C’est comme la L1 pour les palois de jouer contre les Girondins, l’ASSE, Caen… ». Non, c’est bien mieux.

h-1min: Bordeaux se présente avec une magnifique marinière. Ne manque que le pull sur les épaules.

h-30secondes : Bon, et bien nous aurons tenu cinq minutes. Nous sommes définitivement lourds.

Coup d’envoi: La folie.

2e : Le roi Henri porte le brassard dans le premier 3-5-2 d’Usaï.

3e : Jean Ruiz joue à 80m de son but. Le football il a changé.

6e : Avec un pressing important à la perte et des éléments offensifs qui explosent vite sur les côtés à la récupération, les palois cherchent à vite déséquilibrer les matelots girondins.

7e : Livolant dépose une galette à Vipotnik qui teste la solidité des montants palois.

7e, encore : On ne sait pas si on doit poursuivre dans la métaphore marine (et blanche).

9e :  Obiang sollicite le portier bordelais, ce qui nous permet de saluer Gaëtan Poussin. Non, on déconne.

13e : Pour les locataires d’un strapontin en tribune de face dépourvus de lunettes de soleil, la soirée s’annonce délicate.

15e : Après 10 minutes rythmées et enlevées, on a bel et bien retrouvé la L2 qu’on aime…

17e : Sur une nouvelle récupération paloise, Mayron est trouvé en appui, Beusnard décale un Saivet plus seul qu’un chroniqueur de gauche sur RMC aux 25 mètres . Le reste est déjà dans l’Histoire. 1Z Pau.

19e : Triangle entre Kamara et ses centraux à la relance, Ruiz met sur orbite El Pibe de Puerto Limón et son « gros cul » (selon les mots de Snakill), qui met Strączek à terre et pique son ballon. On rentre dans l’irrationnel. 2Z Maynats.

20e : Sur le ralenti, on s’aperçoit que c’est plus dur pour Marcellin de se mettre entre Mayron et le ballon que pour un festayre d’aller chercher un rosé aux fêtes de Bayonne.

23e : Sortie dans les pieds de Weissbeck pour Bingourou.

24e : La qualité de pied girondine fait flipper. La couverture défensive -un peu- moins.

25e : Il fait 35° mais Usaï porte un hoodie à capuche. Le Béarn, c’est pas Marseille…

30e : On reste sans nouvelles de Danilo Ignatenko. L’alerte enlèvement est lancée.

32e : Mayron reste au sol, peut-être blessé. Pour nous, il se crée sa pause fraîcheur puisque l’arbitre ne veut pas la faire.

34e : Il vient de mettre un taquet à Marcellin. Visiblement ça va mieux.

37e : On allait dire que le rythme n’était pas fou, et que nous n’étions que peu mis en danger par les nordistes, mais Kamara nous offre une horrible relance dans l’axe, qui pimente le match et retarde le départ à la buvette.

39e : On trouve très vite nos latéraux sur les sorties de balle. La mise en place tactique est une partition bien récitée par les jaunes et bleus. La vitesse d’exécution de Saivet et Beusnard aide aussi.

40e : Claquette de Kamara sur un coup de tête de Vipotnik. Bienvenue en slovène, ça se dit?

43e : Ruiz, cinquième sortie à 60 mètres de son but pour faire le pressing. C’est un central ou un videur de boîte qui va chercher les mecs qui lancent des glaçons?

44e : Bon du coup, il est cramé, et pris par Davitashvili. Jaune syndical.

Buvette -4 : Coup franc à 20 mètres pour Bordeaux. Tout le stade est debout. Pas vraiment pour le coup franc, mais pour être sur les appuis pour le départ aux stands des tireuses. Une fois le coup de pied arrêté frappé. La descente des escaliers pour passer commande de trois pintes va ressembler à un sprint massif sur les routes du Tour.

Buvette -3 : Barbet frappe la barre. Mais on s’en fout, on est dans le groupe de tête vers la buvette.

Mi-temps : Ah, voilà la première apparition d’Ignatenko. Mais c’est pour gueuler sur l’arbitre.

Buvette +7 : Le staff a un peu été chamboulé, là aussi, les automatismes ne sont pas encore là. Offrez des matchs de prépa aux bénévoles aussi.

Buvette +9 : Personne ne demande pourquoi Quang Hai n’est pas titulaire. C’est déjà ça de gagné.

47e : La réalisation sonore de BeIN déjoue encore plus que le secteur offensif des Marine et Blanc.

49e : Johann Obiang rate complètement sa sortie défensive et finit sa course sur le parking du Basic Fit. Le centre ne donne rien.

50e : On cherche des ballons longs dans le dos des centraux gigis. C’est le football qu’on aime, Ça suffit les cautions techniques et les passes dans les pieds.

53e : Crochet de Saivet, petit pont assassin d’Obiang, ballon perdu.

54e : On veut pas être médisants mais Ignatenko il est quand même dans la meilleure imitation de Mathieu Bodmer fin de carrière.

56 et 57e : Le menu Kamara (enfin un autre menu Kamara). En entrée, émulsion de touches de balles approximatives sur son lit de pressing bordelais, tataki de dégagement en touche. Le plat consiste en civet de sortie en un contre un de qualité. En dessert, crème de claquette sous la barre, croquant de coude sur la réception.

59e : On est descendu de 20 mètres. Dans un quart d’heure on joue sur le terrain annexe.

62e : Tout le monde est au sol et se plaint de crampes. Le coup de coaching, là, Nicolas, c’est de faire rentrer le kiné en 6.

63e : Plaquage à la hanche de Kanté. Pénalty indiscutable pour Bordeaux.

65e : Horizontale de Kamara face à Vipotnik. Il manquait le digeo.

70e : Bordeaux a 80% de possession.

71e: Bordeaux prend un troisième but.

72e : Bordeaux engage pour la quatrième fois du match.

75e : Marcellin tourne, Marcellin est bouilli, Marcellin est mis dans le sac. C’est un défenseur ou un fromage?

76e : Kouassi va au bout de l’effort, montre le sens du sacrifice. A la première journée.

81e : Pedro Diaz enroule une frappe du droit juste à coté de la cage paloise. Il a pas réussi à la mettre sur le poteau lui…

83e : Il ne peut plus rien nous arriver.

95e : Il ne nous est rien arrivé.

Fin du match : Pour la première fois de notre histoire, nous battons les Girondins en championnat. Pas la réserve hein, l’équipe fanion.

Fin du match +3 : A ce titre, nous revendiquons: la gratuité de l’A65 pour les voitures immatriculées dans le 64, la primauté sur les places ombragées de parking dans les Landes, deux caisses de Madiran à boire pendant la fête des boeufs gras de Bazas, et du respect, un peu de respect.

Fin du match +20 : Comment ça la carte Cashless de l’année dernière elle est vide?

Bonne semaine le Béarn, on gagnera pas beaucoup, mais la saison est déjà réussie.

Écrit par Juste Fiont et Tom.

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