S2 #2 - « J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or »

L'ANTI RÉSUMÉ – Adishatz la famille, Après avoir roulé sur Bordeaux, nous nous pointions à Caen avec le statut de favori. Si, si. Enfin non. Et on a retrouvé une soirée digne de notre rang. Pas celui des costauds du championnat quoi. Et puis il y a eu ce but de Daubin, qui plus est célébré, qui nous a mis dedans au niveau de l’écriture. Nos excuses.

Le Paris FC, sous une chaleur caniculaire, se dresse devant les Maynats fort de deux défaites en autant de matchs et de la bagatelle de zéro but marqué. Nous sommes donc naturellement le partenaire idéal pour lancer leur saison. Parce qu’on est sympas. On boit un quatorzième litre d’eau et on y va?

Mea culpa: On aurait pu écrire cet anti-résumé un peu plus tôt, mais il a fait beaucoup trop chaud cette semaine. La plainte, outil d’inspiration principal des auteurs.

Mea culpa +2: La douche tiède sans s’essuyer, grosse arnaque, ça marche pas.

h-3min: Les parisiens se présentent avec seulement 5 remplaçants. Le foot amateur qu’on aime.

h-2min: Raï est dans les tribunes. Au pire il rentre sur le terrain non? Sûr qu’il peut faire du bien.

Coup d’envoi: Il fait chaud sur la route de la Ligue 2 messieurs, dames.

2e : Ruiz en numéro 6. On envoie ce genre de message.

3e : On est privés de ballon et d’air. Heureusement les bouteilles d’eau sont autorisées.

6e : Première frappe parisienne. On est restés dans les vestiaires.

8e : Onze absents dans les rangs franciliens. C’est plus une équipe professionnelle de football, c’est la classe de 5°C du Collège Léo Lagrange après le conseil de classe du troisième trimestre.

10e : Premier contre palois.

10e avec lucidité : Il semblerait en fait que ce ne soit qu’un long ballon balancé loin devant par les jaunes et bleus. Désolé.

13e : Passe latérale de Beusnard à la mi-terrain. C’est LE highlight palois de ce premier quart d’heure. La passe était cependant dans le bon tempo.

15e : Fadiga trouve la niche de Kamara à 8 mètres. On a très chaud. Sens propre et figuré.

16e : On cherche des triangles intéressants entre le central excentré, un attaquant qui décroche et un milieu de terrain qui prend l’espace dans la profondeur. Ça bosse à l’entraînement.

17e : Cependant, certains ont dû sécher les cours de contrôle de ballon.

20e : Ruiz est assez souvent oublié dans la relance. Victime d’un certain harcèlement au sein de la classe.

22e : Une minute trente de commentateur qui lâche des blases random à son animateur du multiplex que nous n’entendons pas. C’est long comme un contrôle de Boutaïb.

25e : Donc à priori c’était rouge. Sur le deuxième visionnage, ça ressemblait plus à un jaune. Au final, monsieur l’arbitre va ménager la chèvre et le chou, en envoyant tout le monde boire un jus d’orange pour le water break.

27e : Le speaker du stade rappelle à tout le monde de s’hydrater. Lui, il connaît pas l’attente à la buvette.

28e : JR25 sort. Mayron lui tend le chasuble dédié aux remplaçant installés sur le banc. Encore une passe dé pour le costaricien.

33e : La demie heure est passée. Très franchement, en conférence de rédaction, on voulait réduire les vannes foireuses et parler un peu plus de jeu. La nouvelle ligne éditoriale est particulièrement mise à mal par le niveau de la partie du soir.

36e : Double situation monstrueuse pour les joueurs de la capitale. Sur la deuxième, la plus grosse, la relance horrible de Kouassi donne un ballon à vingt mètres à Kebbal qui s’ouvre l’angle sur une merveille de râteau et vient lécher l’extérieur du poteau gauche de Kamara.

37e : Beusnard a marqué. On ne sait pas comment, lui non plus. 1z Pau.

40e : Nous ne sommes sur aucun second ballon. Et bien évidemment nous n’étions pas sur les premiers, n’est-ce pas.

42e : Hadia prend jaune sur tentative de main de Dieu. Beau geste.

44e : Kouassi découpe la cheville de Kebbal façon trancheuse InterMarché. Ça joue.

45e+2 : Alerte comparaison. La qualité de centre d’Ahossou < les gin tonic dégueulasses en boîte de nuit.

45e+4 : Allez c’est bon là. Le temps additionnel à rallonge quand c’est pour voir les relances du Brighton de De Zerbi ou les dribbles de Kvaratshkelia c’est ok, mais pour la calvitie de Demoncy, c’est non.

Mi-temps : A dans 15 minutes. On va mettre un torchon humide sur le front ça nous rafraîchira, et si on le laisse on verra pas la deuxième mi-temps. Double bonne nouvelle.

Mi-temps +3: Barbie Girl à fond dans la sono.

46e : Le match reprend. La tribune est vide, les demis sont pleins.

47e : On n’est pas passés loin de l’anti Prix Puskas. Sauvetage sur la ligne de Gaudin après une mésentente digne des plus grands duplex de chaîne d’info en continu.

48e : Frappe parisienne -assez- dangereuse. On part sur du poncif: il s’est passé plus de choses en 4 minutes que dans la première mi-temps.

50e : d’Almeida sort dans les protèges tibias parisiens. La partie est définitivement lancée.

54e : On est beaucoup mieux. Mais Beusnard touche beaucoup plus de ballons aussi, ça aide.

56e: Kouassi passe à la caisse et ramasse sa semelle. We have a man down!

58e : Mouton s’est bien installé dans l’entrejeu palois. Vous remarquerez, chers lecteurs, la simplicité de la première mention de son patronyme.

60e : Dommage tout de même de ne pas avoir proposé à la vente les sièges restants sur le banc du Paris FC. Y’avait un billet à faire.

63e : Quand on a du mal à proposer un contrôle de qualité, le mieux est encore de s’éviter à en faire. KB10 du gauche. Petit filet. 2z Maynats.

64e : La passe axiale de Mouton, la remise de Sylla, la claque de Boutaïb. Enchaînement de très grande qualité.

65e : On va pas s’enflammer mais les 20 premières minutes de la 2e mi-temps sont très sérieuses.

67e : ON JOUE LA MONTEE PUTAIN.

71e : Mélée Kouassi - Bingou - Diaby. Le ballon ne sort pas.

72e : Combinaison Mouton - Degert - Mayron - Degert - Mayron. Samba. Do Brasil. A côté.

74e : Tentative de lob de 50 mètres de Degert. Côte d’amour en hausse pour le minot.

76e : Après 217 passes dans la surface paloise et 43 reculs frein de Kouassi. Le PFC trouve un angle de frappe. Contrée.

79e : Paris va jouer ses 4 premiers matchs à Troyes. Sa pelouse doit être refaite. Meilleure chose qui soit arrivé au football depuis l’invention du hors-jeu.

80e : Ca évitera les débats sur l’intentionnalité des centres en lucarne d’Abzi.

81e : Parade au sol de Bingourou. C’est bon, on a gagné.

84e : Contact entre George et Mendy. Mendy se tord de douleur. Mayron commande un deuxième naan fromage.

87e : On aura été mieux en seconde mi-temps, mais honnêtement, c’est très faible en face.

90e : Kebbal quite l’attaque parisienne. 90 minutes à prendre des taquets de Kouassi et Ahossou. A chaque jour suffit sa semelle.

91e : Degert croise une frappe à l’entrée de la surface parisienne. Dernière pierre d’une -très- belle rentrée.

95e : C’est terminé au stade communautaire Idron 2, ou Bizanos. Mais franchement les limites administratives de ces deux villes sont beaucoup trop floues.

Bon week-end le Béarn, on a encore gagné, et désolé pour le retard. On va pas se mentir, c’est un peu tard pour l’anti-résumé, mais franchement, il a fait chaud.

Écrit par Juste Fiont et Tom.

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